Le cure-oreille, comme son nom l’indique, est un petit objet servant à ... se curer les oreilles. L’objet n’est pas nouveau, on le retrouve sous différentes formes de l’Europe à l’Asie, dans les tombes Vikings, sur les sites médiévaux, et jusqu’à la barrette à cheveux de Mamie, qui a brillament rempli cette noble fonction jusqu’à l’arrivée massive du coton-tige après la seconde guerre mondiale.
Ironie de l’histoire, c’est cette concurrence avec le coton-tige qui fait aujourd’hui sa pertinence et son actualité . En effet, à l’inverse de ce dernier, le cure-oreille
- n’enfonce pas le cerumen dans le conduit auditif (et évite donc la formation de bouchons)
- est construit pour durer, nettoyable et réutilisable à volonté
- permet de lutter contre l’accumulation ingérable des déchets plastiques
- permet d’éviter les allergies et démangeaisons dues aux agents blanchissants des boulettes de coton.
- est conçu, produit et commercialisé artisanalement, à la main, en France, avec des bois locaux et dans une démarche « zéro déchet » exigente.
Quelques précisions sur les matériaux :
- Le bois vient d’un rayon de 50km autour de l'atelier de production, situé au pied des Pyrénées. Le Chêneet le Hêtre sont des essences abondantes dans nos forêts.
- Le fil utilisé est un fil de Maillechort. C’est un alliage à base de cuivre, qui ne contient pas de fer et donc ne rouille pas. Avec le temps il peut s’oxyder et devenir légèrement plus sombre. Il suffit alors de le frotter avec la partie verte d’une éponge (ou une laine de fer douce) pour lui redonner son brillant ;
- Les manches sont finis avec de l’huile de Tung pure. C’est une huile naturelle qui sèche vite, est inodore, protège bien le bois, et ne jaunit pas avec le temps.
Les cure-oreilles sont disponibles en deux couleurs différentes : Beige et brun foncé. Ce contraste permet de facilement reconnaître « lequel est à qui » une fois dans la salle de bain.
- Le premier modèle, beige, est en bois de hêtre. C’est l’essence qui servait traditionnellement à réaliser les manches d’outils, les planches à découper et les couverts en bois. Le grain est homogène, avec un veinage très discret.
- Le second, brun foncé, est en chêne. C’est une essence noble, au veinage plus prononcé, et très adaptée au contact régulier avec l’eau.
